Très cher lecteur,Comme vous Me l'avez si humblement demandé, voici donc un article concernant la réponse à la question de l'apparente contradiction entre la beauté de la photo et l'inspiration qui vous ravit.
Comme Nous Nous devons de vous l'indiquer en guise d'introduction, Mon inspiration n'est pas simple, et elle est d'ailleurs assez bien compliquée. Elle ne se cantonne pas à une variable quant à sa venue subite et brillante. On ne peut donc pas réduire son étude à la seule beauté de la photo: il faut étudier tous les paramètres l'influençant. Nous commencerons par la beauté de la photo, pour ensuite parler de Mon humeur, puis de Mes obligations.
Il est vrai que, souvent, moins la photo est esthétiquement peu contestable, plus Mon argumentation est fouillée, précise, intéressante, drôle et, le plus souvent, sans queue ni tête. Nous pourrions illustrer ce rapport en utilisant un maintenant très connu tableau de Barney. Cet apparent paradoxe pourrait être expliqué comme suit: lorsque la photo n'est pas jolie-jolie, Mon inconscient s'en rend compte et carbure de plus belle pour M'aider à retomber sur Mes pattes sans que la honte et le déshonneur n'envahisse Ma famille, ce qui pourrait être comparable à Mulan se rendant à la guerre. Mais, à Notre avis, cela tient plus du hasard et des paramètres suivants.
Mon humeur joue un grand rôle dans l'étendue de Mon inspiration. Pourtant, Nous ne pouvons pas en faire une fonction simple et linéaire, car la réalité est plus complexe: lorsque Je suis de mauvaise humeur, il peut M'arriver d'écrire de très bon articles comme de très mauvais. Et c'est la même chose quand Je suis de mauvaise humeur. Nous pourrions dès lors en déduire que Mon humeur n'a aucune influence sur la subite et bénie arrivée de l'inspiration, mais ce serait aller trop vite, car il n'en est presque rien: lorsque Je suis de très mauvaise humeur (furieuse ou dépressive), Ma concentration baisse et Je suis dès lors dans l'incapacité quasi totale d'écrire un article un tant soit peu cohérent. Par contre, quand Mon humeur est faible mais pas trop (entre 1,5 et 4,5), c'est-à dire que Je suis entre énervée, triste et mélancolique, Mon inspiration monte en flèche; pareillement lorsqu'elle se trouve entre 5 et 8. Par contre, quand elle dépasse ce stade et atteint ainsi l'état d'euphorie, Mon inaptitude à écrire est telle que, généralement, Je n'écris pas. N'ayant connu que 1 et 9 ces derniers temps, Je n'ai donc pas beaucoup écrit, ce qui J'en suis certaine ne vous ravit pas.
Par contre, entre l'inspiration et Mes obligations, le lien est très clair: plus J'ai de choses à faire, mieux J'écris! Voilà qui était simple, net et concis.
En guise de conclusion, Nous pouvons dire que les moments où Mon inspiration est à son plus haut point, c'est quand la valeur de la photo est contestable et contestée, surtout par Moi, que Mon humeur se trouve entre les chiffres fatidiques de 1,5 et 8 et que J'ai beaucoup d'autres choses à faire qu'écrire pour vous. Mon texte étant si long et bien écrit aujourd'hui, on pourrait croire que toutes ces conditions sont réunies, il n'en n'est que 66,66666%: la photo est plutôt belle, Mon humeur frise les 1,3 et J'ai une bonne centaines d'autres choses à faire, comme travailler pour cet Enfer qu'est l'école.
J'espère que vous voilà éclairé sur ce sujet qui mériterait amplement un grand débat international et interdisciplinaire qu'est Mon inspiration qui vous ravit, et n'en doute pas un instant.
Bien à vous,
Votre rédactrice de synthèses-dissertations en chef,
Votre modèle à tous et à toutes,
Moi,
Conceptual Girl
