vendredi 30 juillet 2010

Fenêtre Conceptuelle ou Analyse Manquante (Photo Conceptuelle n° 034)


Très cher lecteur,

Voici déjà Ma nouvelle Photo Conceptuelle. Bien qu'étant toujours à la mode par la présence du blanc, la Couleur Conceptuelle de l'été (enfin en tous cas de juin et juillet), elle présente une trace de cet avant-gardisme qui me caractérise se bien: le contraste. Je pressens par Mon flair hors-pair qu'arrive doucement le temps du contraste. Comment fais-Je, voudriez-vous savoir... Eh bien Je vous le dirai, peut-être, un jour, pour autant que le nombre de vos commentaires me satisfasse.

Passons à présent à l'analyse photographique.

mercredi 28 juillet 2010

Assiette Conceptuelle ou Thèse Breneuse Démontée (Photo Conceptuelle n° 033)

Très cher lecteur,

Voici une photo tout ce qu'il y a de plus répugnant, malpropre voir grossier. Ne vous inquiétez pas: Je ne tombe pas dans la vulgarité. Je veux seulement démonter une thèse émise par un certain professeur de français. Soyons clair: Mon but n'est absolument pas de démonter la personne qui émit cette thèse et qui n'en n'est absolument pas responsable car, selon Mon avis, elle ne faisait que répéter ce qu'elle avait entendu, mais bien la thèse elle-même.

Alors, voilà cette fameuse thèse: Quand Gustave Flaubert disait, Je cite: "Je sens contre la bêtise de mon époque des flots de haine qui m'étouffent. Il me monte de la merde à la bouche, comme dans les hernies étranglées. Mais je veux la garder, la figer, la durcir. J'en veux faire une pâte dont je barbouillerai le XIXe siècle, comme on dore de bouses de vaches les pagodes indiennes.", il entendait par là qu'il voulait faire du beau avec du laid. Et cette personne de prendre un exemple, il est vrai, Ma foi, assez pertinent: lorsqu'il écrit Madame Bovary, ce bon Gustave fait du beau avec du laid, car l'histoire de Madame Bovary est banale et laide, et seul le style de l'écriture la rend belle.

Je pense qu'il ne faut pas trop penser. Je pense que cette phrase de Flaubert veut uniquement dire qu'il était vraiment très dégoûté par le XIXe siècle, et que même en mettant sa merde dessus, il le rendrait plus beau que ce qu'il n'est, ce qui veut bien dire que le XIXe siècle est encore plus moche que son caca, en mots simples. Et puis, reprenons mes Photos Conceptuelles n° 022 et 023: Lueur Conceptuelle ou Paradoxe Contradictoire et Diffusion Conceptuelle ou Sophisme Subtil, où J'expliquais avec brio par A+B que tout est laid et tout est bien, en prenant comme base un superbe sophisme de ma composition: "Le beau est laid et le mal bien". En appliquant ce nouveau paradoxe, que nous allons, pour faire simple et ne pas vous embrouiller, considérer ici comme une vérité universelle, dans l'exemple développé ci-dessus, nous découvrons que tout étant laid, Gustave Flaubert ne pouvait certainement pas en faire du beau, encore faudrait-il que ce soit ça qu'il voulait exprimer dans sa citation! Voilà qui démonte entièrement cette thèse, tant sur le plan physique que sur le plan philosophique.

J'espère vous avoir appris quelque chose, et n'en doute pas une seconde.

Bien à vous,
Votre philosophe de gare,
Votre modèle à tous et à toutes,
Moi,
Conceptual Girl

mercredi 7 juillet 2010

Cercle Conceptuel ou Infini Décomposé (Photo Conceptuelle n° 032)

Très cher lecteur,

Voici une photo qui reflète autant la tendance du moment que Moi dans toute Ma magnifique grandeur: un cercle blanc. Avez-vous déjà remarqué, avec toute la perspicacité qui vous caractérise si bien, très cher lecteur, qu'un thème récurent de ce blog dont l'entrée dans sa troisième année approche à grands pas est le cercle? Étrange, n'est-ce pas? Eh bien, pas tant que ça, figurez-vous: il y a longtemps, alors que Je M'engageais dans une de ces sorties culturelles typiques du mois de juin, J'ai été frappée, interpellée et intéressée, bien qu'un tant soit peu effrayée, par l'Homme dans le Cercle. Ce concept incroyable a attisé Ma soif de conceptualité et c'est peut-être, Dieu sait, cela qui M'a inspiré dans la voie du concept que Je suis aujourd'hui.

Toujours est-il que les cercles M'intriguent, par peut-être leur incommensurable éternité ou bien leur infinie profondeur, leur cloisonnement paradoxalement lié à la valeur de l'infini... Je devrais ajouter cette image dans l'en-tête de Mon blog mais, hélas! Je ne pense pas en être encore capable. Quelle tristesse insondable M'accable soudain! Avec quelle force la mélancolie surgit de Mes entrailles! Allons, voilà que Je Me mets à écrire comme une version latine. Assez bavassé, place à la musique!

Bien à vous,
Votre modèle à tous et à toutes,
Moi,
Conceptual Girl